Hospice and love
Rebonds :
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Transcript
Case 1:Bird 1: À quoi tu penses ? Case 2:Bird 1: À notre jeunesse hippie, mai 68, tout ça... Case 3:Bird 1: Ah la belle époque ! C'était chaude-pisse and love !
Et après, le jardin des piqûres… ♥
Ouais, j’y étais !!!
1♥ & @+ 🙂
Yes, moi aussi et 2 fois, mais dans l’ordre inverse: love d’abord, puis chaudepisse.
Ça se soigne très bien…♥ pour la BD. ♥ pour le souvenir.
Marié en décembre 67, je me suis contenté d’y être &
de me lover à la maison ! 🙂 @+
Moi j’étais trop jeune !
Arrrfff ….
Mai 68… Réquisitionné au camp de Satory (78) pour aller régulièrement me prendre des pavés sur la tronche en allant débarrasser les poubelles dans la capitale…
C’était en 1968.
Par un magnifique mois de Mai.
Saison où, parfois, les pavés se mettent à voler.
A Paris.
D’abord, les Universités se sont vidées.
Concomitamment, les rues se sont remplies.
Le principe des vases communicants, aurait dit un Doyen qui n’avait plus
toutes ses facultés.
J’en ai vu, des choses!
Les cars de Police étaient pleins.
Je ne savais pas qu’on pouvait arrêter des flics.
Les manifestants criaient: « Libérez-les! Libérez-les! »
Ils parlaient des étudiants.
Mais le brigadier, qui n’y comprenait rien, libéra les CRS. C’était un
malentendu.
Tout est parti de là.
Du coup, ça a été l’affrontement.
J’ai même vu un flic attraper un étudiant en disant: « C’est quand même
fou, que moi, une tête vide, je sois obligé de taper sur une tête pleine!!! »
Et, de rage, il tapait sur l’étudiant.
CRS- SS.
Etudiant- DianDian.
Ah, j’en ai vu!
Alors que tout le monde était en grève, un chômeur réclamait du travail,
et personne ne l’écoutait.
Un commerçant, désorienté par ces grèves tournantes, lança même un pavé
dans sa propre vitrine. C’était le chaos.
J’ai vu un fonctionnaire appointé… désappointé.
Un barbier raser les murs.
Un oisif occuper ses propres loisirs.
J’ai vu un boucher peser ses mots, en faire un paquet et le jeter à la tête des
flics en criant: « Mort aux vaches! ».
Un dentiste, qui ramenait tout à lui, criait: « Mors aux dents! ».
Et toujours ce chômeur, au fil des jours, qui réclamait du boulot, et que
personne n’écoutait.
Et les quelques étrangers qui se trouvaient là, pris au piège: complètement
dépaysés!
J’ai vu une Anglaise sur le quai de Seine, qui attendait le métro. Comme
aucune rame ne passait, sans prendre la mouche, elle prit le bateau-mouche.
J’ai vu un chauffeur de taxi débrayer hors de son véhicule.
Et même un Russe qui essayait de comprendre le chômeur qui réclamait du
travail alors que personne ne l’écoutait.
De la démence pure!
J’ai même vu, oui, de mes yeux vu, un CRS, pris d’une folie subite, arracher
un piquet de grève!!!
Alors, les manifestants ont crié: « Arrêtez-les! Arrêtez-les! ».
Ils parlaient des CRS, évidemment!
Mais le brigadier, qui n’avait toujours rien compris, a arrêté les étudiants.
Toujours le même malentendu!
Alors, les rues se sont vidées.
Et les cars de Police se sont remplis.
Le principe des vases communicants, aurait dit le Doyen, qui n’avait même
plus la faculté de se faire entendre.
Et puis, j’ai vu le chômeur qui avait enfin retrouvé du travail, en remettant
les pavés en place.
Mais quand il menaça de faire grève parce qu’il n’était pas assez payé, j’ai
compris que, doucement, nous étions en train de glisser vers l’accident…
le tête-à-queue… 1969!
Le centquatrevingtenaire de la Révolution.
Il est interdit d’interdire.
L’anarchie, c’est Je.
Soyez réalistes, demandez l’impossible.
Déboutonnez vôtre cerveau aussi souvent que vôtre braguette.
Vivez sans temps-mort, jouissez sans entraves.
L’imagination prend le pouvoir.
Sous les pavés, c’est la plage…
Jean PASSE et D. MEILLEUR.
Magnifique, Flocal, comme quoi le shit, ça n’a pas que des désavantages ! Arrff ! 😀
Shit, shit, shit; Hourra !!!
@+ 🙂
C’était moins pire que le sida quand même…. Par contre, moi par exemple je me suis retrouvé avec un gamin à 19 ans, la faute à pas de capote !