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Le cri déchirant du milliardaire le soir au fond du palace

Le cri déchirant du milliardaire le soir au fond du palace

Commentaire de l'auteur

Allez, les smicards, cotisez-vous le cul pour lui venir en aide.

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Case 1:Bird 1: La charité, s'il vous plaït ! | Case 2: Bird 1: La taxe Zucman a ponctionné 2% de mon patrimoine. Il ne me reste plus que 2 milliards et demi pour boucler mon mois. | Case 3: Bird 1: C'est trop dur de vivre avec si peu. Je songe au suicide.

10 réponses à “Le cri déchirant du milliardaire le soir au fond du palace”

  1. ChrisHK dit :

    Si c’était 2% du revenu, cela ne poserait aucun problème. Mais c’est 2% du patrimoine !!! Prenons l’exemple d’un entrepreneur qui a créé une startup prometteuse, disons dans l’IA. Si elle a du potentiel, sur le papier, ses actions vaudront des millions, voire des milliards, mais ses revenus seront très modestes. Où ira-t-il chercher ces 2% ??? Il ira plutôt installer sa startup sous des cieux plus cléments, où on ne tue pas l’entrepreneuriat dans l’œuf… Encore une idée de génie, pour financer des assistés, qui va définitivement plomber l’avenir du pays.

  2. Kiosk dit :

    Zucman a déjà répondu à ce genre de critique liée à une mauvaise information de la part de ceux qui critiquent :

    1 – Liquidité et évaluation du patrimoine : Zucman reconnaît que le patrimoine d’un entrepreneur, comme les actions d’une startup, peut être élevé sur le papier sans générer de revenus immédiats. Pour répondre à la question de la liquidité (« où trouver les 2 % ? »), il propose des mécanismes pratiques, comme le paiement différé de l’impôt sur le patrimoine non liquide (par exemple, les actions d’une startup non cotée). Cet impôt pourrait être acquitté plus tard, lorsque les actifs sont vendus ou génèrent des liquidités, avec des ajustements pour éviter une charge immédiate écrasante. Cela permettrait de ne pas pénaliser les entrepreneurs en phase de croissance.

    2 – Seuil élevé pour cibler les ultra-riches : La taxe Zucman vise principalement les patrimoines extrêmement élevés (souvent au-dessus de 100 millions d’euros, voire 1 milliard dans certaines versions). Une startup naissante, même prometteuse, n’atteint généralement pas ces niveaux de valorisation immédiatement. Ainsi, la majorité des entrepreneurs ne seraient pas concernés, car la taxe est conçue pour cibler une poignée d’ultra-riches, pas les innovateurs en phase de démarrage.

    3 – Concurrence fiscale et fuite des capitaux : À l’argument selon lequel les entrepreneurs iraient s’installer ailleurs, Zucman plaide pour une coordination internationale. Il propose que la taxe soit appliquée de manière harmonisée au niveau mondial (par exemple, via le G20 ou l’OCDE), comme cela a été fait pour l’impôt minimum sur les sociétés (15 %). Cela réduirait les incitations à déplacer les activités dans des juridictions à faible fiscalité. De plus, il argue que les pays offrant des infrastructures, une main-d’œuvre qualifiée et un écosystème favorable (comme la France) restent attractifs, même avec une telle taxe, car les entrepreneurs dépendent de ces ressources pour réussir.

    4 – Équité et financement de biens publics : Zucman rejette l’idée que cette taxe « finance des assistés » ou « plombe l’avenir du pays ». Il soutient que l’inégalité extrême nuit à l’économie en concentrant les richesses et en freinant la mobilité sociale. Les recettes de la taxe (estimées à plusieurs centaines de milliards par an à l’échelle mondiale) pourraient financer des investissements dans l’éducation, la recherche, les infrastructures ou la transition écologique, qui bénéficient directement aux entrepreneurs et à l’économie. Par exemple, une startup en IA dépend d’un écosystème de recherche et de talents, souvent financé par l’État.

    5 – Encourager l’entrepreneuriat, pas le décourager : Zucman insiste sur le fait que sa taxe n’a pas pour but de punir le succès, mais de corriger un système fiscal où les ultra-riches paient proportionnellement moins d’impôts que les classes moyennes. Les entrepreneurs qui créent de la valeur réelle ne seraient pas « tués dans l’œuf », car la taxe serait marginale pour la majorité d’entre eux et ne s’appliquerait qu’aux patrimoines exceptionnels. Il argue que les incitations à innover resteraient intactes, tandis que l’évasion fiscale, souvent utilisée par les grandes fortunes, serait réduite.

  3. Kiosk dit :

    Maître Corbac, crayon cause lapsus, svp (Patrimoine, pas Revenu).

  4. ChrisHK dit :

    Valorisation de Mistral AI : 12 milliards d’€
    Taxe Zucman potentielle : 240 millions d’€
    Chiffre d’affaires 2024 : 30 millions (CA, pas bénéfice)
    Chiffre d’affaires 2025 estimés : 60 millions…

    Avant même d’avoir dégagé le moindre euro de bénéfice, une dette de 240 millions par an pèse déjà sur la boite.

    Et ça, c’est pas M Zucman pense que, M Zucman estime que .. C’est un exemple concret, réel, vérifiable …

    « Zucman plaide pour une coordination internationale. Il propose que la taxe soit appliquée de manière harmonisée au niveau mondial  »
    Bon courage !!!
    Et c’est la condition sine qua non pour que la taxe n’ait pas ces effets pervers.

    Si la France (ou un autre pays) la met en place de manière unilatérale, isolée, ce n’est même plus se tirer une balle dans le pied, c’est se tirer un obus dans la tête.

  5. Kiosk dit :

    Ce cas a déjà été évoqué et il y a déjà été répondu.

  6. ChrisHK dit :

    La réponse ne tient pas la route

  7. Kiosk dit :

    Pour mémoire : la taxe ne s’applique pas à la valorisation de l’entreprise mais au patrimoine personnel des actionnaires ultrariches. Si un fondateur détient 10 % de Mistral AI (1,2 milliard d’euros), la taxe de 2 % s’appliquerait sur ce montant (soit 24 millions d’euros annuels pour cet individu). Et il est prévu un mécanisme pour différer l’impôt, par exemple au moment de la revente des actions (avec intérêts raisonnables) ou en prélevant sur les dividendes. Divers ajustements sont par ailleurs envisagés selon l’entreprise concernée. Mistral ne craint donc rien.

  8. ChrisHK dit :

    Justement les 3 cofondateurs détiennent chacun au moins 10%. Et auraient ainsi, avant d’avoir touché le moindre dividende, une dette fiscale de 24 millions pour 2025, 48 millions cumulés en 2026, 72 millions en 2027 …

    C’est très motivant !!!

  9. Kiosk dit :

    Je vous suggère, puisque le sort des malheureux ultrariches vous inquiète à ce point de les aider à payer cette taxe, en n’oubliant toutefois pas que prendre 2% d’un patrimoine, ça en laisse 98%, patrimoine qui en principe grossit lui aussi année après année dans une entreprise telle que Mistral si elle est viable. (Et à voir le niveau atteint par ses concurrent, la marge de progression est énorme).

  10. ChrisHK dit :

    La taxe c’est 2% TOUS LES ANS

    Puisque 2% c’est si peu de choses selon vous, je vous invite à verser bénévolement 2% de la totalité de votre patrimoine au Trésor Public tous les ans… Ou même de les verser au Secours Populaire si vous craignez qu’ils soient mal utilisés par cette administration à la botte du grand Kapital !

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