Au-delà de Paris… la barbarie.
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Transcript
Case 1:Bird 1: Cher ami, il parait que les gens des provinces sont si pauvres qu’ils font pousser des légumes dans la terre. Case 2:Bird 1: Et ensuite ils les consomment.Bird 2: NON ? Répugnant... Dégueulasse ! Case 3:Bird 1: Heureusement, nous avons la chance d’être parisiens et d’avoir des supermarchés.
T’as plus qu’à manger des endives et des tomates de Belgique, elles sont cultivées hors sol en salle de forçage ! C’est propre, net et insipide, mais on s’en fout, y’a Ducros qu’est là avec ses aromates lyophilisées, spéciales cancer des papilles ! ♥
T’as oublié de dire que, comme engrais, ils utilisent du fumier, du purin et du lisier. Mmmmm…. Tu m’étonnes que les paysans dorment toujours la fenêtre ouverte ! 🙂
93 ? Tu es presque Parisien Flocal, c’est pour ça que tu me sembles sympathique.
😉
C’est vrai que la campagne ça pue.
On dit même qu’en Bretagne ils élèvent des ports,… c’est te dire.
♥ Ouais à Paris, y’a pas beaucoup de légumes, mais y’a beaucoup de nouilles ! 😀
Alors là !
Tu es bien le premier à dire qu’à Paris il n’y a pas de grosses légumes.
(ça doit être un petzouille ce jmf, dans le 08 il n’y a que des betteraves).
Allez les Parisiens, EN FORCE !
Votez un p’tit cœur pour cette BD, il faut bien montrer notre différence aux ruraux.
@pioum,
C’est pas le tout de dire que l’on est parisienne encore faut-il habiter à moins de 10 km à vole de bird de Notre Dame.
@ Pioum, c’est pas grave un doublon de commentaire!
Et arrête de pleurnicher auprès de Flocal, il est du neuf-trois.
Zut, j’ai voté et je vois que c’est un appel aux citadins!
@ Flocal, ôte mon coeur, il a poussé dans la campagne!
Lolote de la Côte-d’Or, tu as des ancêtres Parisiens pour oser venir t’exprimer sur mon fil ? 🙁
Ces gens de la campagne ont un putain de culot…
Si tu mets ton p’tit ♥, je passe l’éponge.
Nous, en province, quand on veut manger des légumes, on bouffe un Parisien végétarien !
🙂 Oh la Nobody’s provocation ! Mérite cent fois la Cour de Cassation
Mais avant vaut bien une chanson et que je vous oppose contradiction.
♪ ♫ » Ça balance pas mal à Paris, ça balance pas mal, ça balance pas mal à Paris, ça balance aussi… »
♪♫ » Dans les poulaillers d’acajou, les belles basses-cours à bijoux, on entend la conversation d’la volaille qui fait l’opinion.
On peut pas aimer tout Paris. N’est-ce pas y a des endroits la nuit où les peaux qui vous font la peau sont plus bronzées que nos p’tits poulbots ?… »
Vous avez RER et TGV
Nous avons le tramway
Nous avons nos marchés
Nos criées aux poissons
Et nos feux de cheminée
Qui égaient nos saisons.
Vous avez l’Ile de la Cité
Nous avons nos régions
Nos vents et nos marées.
Vous avez des basiliques
Et vingt arrondissements
Quand thym, romarin, basilic
Sont nos assaisonnements
Et en guise de marmelades
Tapenades et anchoïades.
La Province chou fleure bon.
Pour en revenir à la terre
Et à Lady pomme de terre
Vous avez la place Dauphine
Enserrés comme des sardines
Quand nous sommes partisans
De la pomme en robe des champs
À la peau fine, au doré croustillant.
À Paris poussent les champignons
Chez nous fleurissent les pignons
Et à cœurs d’artichauts bretons
Que nous aimons, nous préférons
Les petits à l’farigoule sans façon.
Si nous sommes de vils péquenots
Vous n’êtes que des tits parigots.
À Paris, il y a beaucoup de nouilles
Et puis des chapelets d’andouilles.
Vous avez la Dame de fer
Armée de fer et de béton
Vous avez vos supporters.
Vous êtes l’artère principale
Nous sommes les voies secondaires
Et quand bien même nous ne comptons
Gouttes, nous gérons la fée électricité
Afin d’alimenter la plus belle des cités
Et de la faire briller en lettres capitales.
Sus aux parisiens
Et vive la province !
Qu’à tort ils évincent.
Et vive, viva la révolution !
Vont moins faire les malins
Quand les pôles s’inverseront
Ce sera des cultures, l’immersion. 😆
Sous les pavés, la plage… de Normandie
Au-delà de Paris… les figuiers de barbarie. 😉
Alors à la requête
De Pioum la birdette
Ce texte sera bientôt reporté
Sur le cercle des poètes emplumés.
Avant, vous en reprendrez bien un peu 😉
C’est Nobody qui va être heureux, heureux.
Peuple en haillons
La crise enrayons
Au chant des partisans
Le champ des paysans !
Semons, semons
Qu’une lignée de poivrons
Ensemencent nos sillons.
Pressons, pressons
Qu’un rouge tomate
Parfume nos patates.
Binons, sarclons
Qu’une pointe d’aneth
Et deux brins de persil
Relèvent nos Rougets de l’Isle.
Hachons, panachons
Que des dés de lardons
Et des feuilles de blettes
Composent nos omelettes.
Labeur, labour, labourons
Qu’émincés de topinambours
Régalent les rues du Faubourg
Égayent nos BD de calembours.
Dindon, dindon
Entre Provinciales et Capitaleux
Au lieu de dresser des barricades
N’est-il pas mieux de dresser la table ?
Avec des roses rouges et des lys au milieu !
Dinons, jardinons
Puis après loin des sunlights
After eight, dansons, dansons
Au son de Strangers in the night
Mais vous connaissez la chanson.
Paname, panamons
♪♫ Paname, Paname
Où le tout Paris se pâme
Quid’ âme ! La belle dame
Au diable a vendu son âme.
😉
Bravo ! Votre BD sera promue sur la page Facebook officielle des Birds le 4 août prochain !
Heu… Mon cher Alconis,
Je reconnais en toi le vrai parisien d’une exceptionnelle qualité, cependant, tu tiens absolument à ce que les provinciaux mettent ma tête à prix ?
🙁
Alors ? Entre Parisiens, on se sert les coudes ? 😉
Campagnards, campagnardes tous à Paris
pour la prise de … Noboby!