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46 Il y en a qui feraient bien de la fermer !
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Transcript
Case 1:Bird 1: Monsieur le député Alauzet. Pour vous, les retraités actuels font partie d'une génération dorée. Alors je vous suggère... | Case 2: Bird 1: D'envoyer vos enfants dès 14 ans à l'usine, travailler 54 heures par semaine avec 3 semaines de congés annuels.... | Case 3: Bird 1: Debout devant une machine du matin au soir.... À l'âge de la retraite, ils vous remercieront pour cette vie de rêve !
Alauzet tout compris. 🙂 ♥
Bien vécu, et bien dit <3
Perso j’ai + de 70 ans et quand j’ai commencé de travailler il y a belle lurette qu’il était interdit de faire travailler les enfants de 14 ans. La semaine était de 48 heures et les congés de 4 semaines.
A trop vouloir caricaturer on tue l’argument. Exactement ce que font les syndicats.
♥ gaveravar, t’es comme Drucker, t’as bien connu Zola ! 😉
@Gibus:non.On pouvait embaucher un gamin et le faire bosser à temps plein.Il suffisait d’appeler ça « apprentissage ».Avec quelque menue monnaie en guise de salaire.Et quelques cours servant d’alibi de formation.
Une gamine née en 44 a signé,par parents interposés,un contrat de 3 ans en 1959.Dans un salon de coiffure où elle faisait les shampoings 9h par jour.Elle a dû faire appel à l’inspection du travail pour se libérer.
J’ai passé mon certif en Juin 1962.. En Juillet, ma mère m’a dit: »je ne peux pas te payer des études alors je t’ai inscrit à l’usine »… Il faut dire que j’étais le 3ème enfant sur 4 et elle même ouvrière était veuve depuis 4 ans. J’habitais à Vienne (38), une ville dont les usines de textile, de chaussures et de jouets employaient la majorité des habitants. Le 1er Septembre donc j’entrais à l’usine de chaussures « Pellet » en tant qu’apprenti, rémunéré 1 Franc de l’heure et les horaires étaient 6 heures 30 / 11 heure 30 – 13 heures 30 / 18 heures 30 du Lundi au Vendredi plus le Samedi matin de 6 heures à 10 heures… Et effectivement, nous n’avions alors que 3 semaines de congés payés par an. Comme je ne suis pas plus con que les autres,j’ai pu progresser dans la hiérarchie et me faire une situation. Mais l’industrie de la chaussure a été comme le textile, pionnière en matière de délocalisation. Après un passage à l’usine « Quo Vadis » à Carquefou 44, il a fallu que je me déplace en France et en Afrique du nord pour pouvoir exercer mon métier…À la fin, les usines délocalisaient en Asie, alors là, j’ai regagné la France où j’ai terminé mes douze dernières années de travail en tant que collaborateur de l’ancien député-maire de Vienne Jacques Remiller…. Étrangeté du hasard, j’ai pris ma retraite le 1er Septembre 2012….. Pile 50 ans après ! Alors quand un type né avec une cuillère en argent dans la bouche tient les propos cités dans la BD, ça me fait bondir et si e l’avais en face de moi je crois bien qu’il prendrait une beigne ! Voila les amis !